« Le RN n’a rien compris aux leviers de la lutte contre le dérèglement climatique »

« Jordan Bardella, Premier ministre, c’est le scénario du pire, la promesse d’un réchauffement climatique accéléré », a clamé Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France lors de la conférence de presse du Nouveau Front populaire, le 14 juin. Pour Politis, il revient en détail sur la menace que représente l’extrême droite climatosceptique pour la transition écologique et sociale de la France, et explique le rôle décisif de la société civile auprès de la nouvelle coalition de gauche.

Quelle a été la réaction première de Greenpeace à l’annonce des résultats des élections européennes, puis de la dissolution de l’Assemblée nationale ?

Jean-François Julliard : Nous avons d’abord été très inquiets des résultats des élections au niveau français et au niveau européen car nous avons rapidement compris que nous n’aurions pas un Parlement européen solide, ambitieux face aux enjeux climatiques et environnementaux. Mais cela n’a pas été une surprise. En revanche, nous ne nous attendions pas à l’annonce de la dissolution. Nous avons été stupéfaits, et très en colère. Nous nous sommes aussitôt dit que l’échelle de temps nous séparant de l’éventualité de l’extrême droite au pouvoir passait de trois ans à trois semaines. Depuis quelques mois, nous discutons avec quelques associations (Amnesty International, la Cimade, la Fondation Abbé Pierre, la Ligue des droits de l’homme, etc.) autour d’idées de partage qui nous rassemblent, de préoccupation du monde et sur la manière dont on peut agir collectivement pour faire en sorte que l’extrême droite n’arrive pas au pouvoir en France. Nous avons donc déjà établi des liens entre toutes ces associations.


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Auteur: Vanina Delmas