Les eaux du Saint-Laurent s’essoufflent. Et ce manque d’oxygène en profondeur n’est pas sans conséquence pour les organismes qui vivent au fond.
Mais comment les écosystèmes profonds réagissent-ils à cette désoxygénation ?
Dans un précédent article, nous avons mis en évidence les causes de la diminution de la concentration en oxygène dans les eaux de fond de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Ce phénomène, que l’on qualifie d’hypoxie, s’intensifie de plus en plus dans cet environnement. Ici, nous nous penchons sur les impacts de ces faibles teneurs en oxygène sur les organismes vivant au fond de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent et sur le fonctionnement global de cet écosystème.
Cet article fait partie de notre série Le Saint-Laurent en profondeur
Ne manquez pas les nouveaux articles sur ce fleuve mythique, d’une remarquable beauté. Nos experts se penchent sur sa faune, sa flore, son histoire et les enjeux auxquels il fait face. Cette série vous est proposée par La Conversation.
Les fonds marins, un environnement qui grouille de vie
Un grand nombre d’organismes vit tout au fond des océans. Ce sont des organismes benthiques.
Ce groupe de petits animaux comprend notamment des étoiles de mer, des vers, des crustacés et des mollusques. Ils colonisent la surface du sédiment (on parle alors d’épifaune ; « épi » pour « sur » et « faune » pour « animal ») ou creusent dans le sédiment (on parle dans ce cas d’endofaune ; « endo » pour « à l’intérieur »).
Ces organismes sont peu mobiles et ne peuvent pas se déplacer sur de grandes distances.

(Viridiana Jimenez, Maude…
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Auteur: Ludovic Pascal, Postdoctorant en biogéochimie marine, Université du Québec à Rimouski (UQAR)