Pour affronter le réchauffement climatique, la chute de la biodiversité et la lente disparition des agriculteurs, il existerait une solution magique : l’innovation numérique. Il y a trois ans, le gouvernement de Jean Castex avait accordé des centaines de millions d’euros de subventions pour la numérisation du secteur agricole. Pour la FNSEA aussi, l’arrivée de la high-tech dans les fermes est forcément une aubaine. Le syndicat estime même que la possibilité d’être connecté fait partie de l’attractivité du métier pour les plus jeunes.
Gains de productivité
Il est vrai qu’on peut en faire, des choses, grâce aux nouvelles technologies : cartographier les sols pour identifier et moduler leurs besoins en engrais, détecter les maladies de ses cultures via un satellite puis envoyer un drone traiter aux pesticides, apprendre à écouter les vocalises des porcs pour savoir ce qui leur fait du bien, identifier les vaches qui ont besoin d’un traitement antibiotique, etc, etc. Tout ou presque est imaginable en matière d’agriculture 4.0, qui promet carrément d’en finir avec la pénibilité.
« L’utilisation de robots permettrait de réduire l’utilisation d’herbicides en désherbant de manière mécanique, une tâche fastidieuse et chronophage, et d’aider à combler les pénuries fréquentes de main d’œuvre », expliquent ainsi des membres du projet de recherche européen Robs4Crops (“des robots pour les cultures”), au sein duquel on retrouve de très grandes coopératives agricoles comme Terrena. « Les exploitations ayant adopté des outils numériques y voient des gains de productivité, et soulignent notamment la baisse du poids de la main d’œuvre agricole dans leurs coûts de production », appuie une étude consacrée aux enjeux de la numérisation de l’agriculture. Avec les robots, fini le droit du travail, on peut vendanger nuit et jour !
Gains de temps et de…
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Auteur: Nolwenn Weiler