Le saviez vous ? 72% des policiers se blessent tout seul.


À écouter les chaînes de désinformation en continu qui sont en campagne permanente pour l’extrême droite, la France serait à feu et à sang, l’insécurité exploserait, les forces de l’ordre seraient d’innocentes brebis désarmées prises pour cible par des hordes dangereuses. C’est tout simplement une inversion de la réalité. Une fois de plus.


«En 15 ans, un doublement des agressions contre les policiers et gendarmes a été constaté» assénait en effet Gérald Darmanin, sauf que même la Direction générale de la police nationale estime que cette progression «résulte en partie d’une application plus rigoureuse en termes de comptabilisation des blessés : prise en compte des blessés même sans arrêt de travail». C’est ainsi qu’il y a de plus en plus de procès de manifestants pour «violences sans ITT» sur un policier dans les tribunaux. Des violences «symboliques» donc, et souvent imaginaires, qui conduisent tout de même à des condamnations sur la base de déclarations fantaisistes d’agents qui empochent ainsi de généreux dommages et intérêts. De quoi arrondir leurs fins de mois et gonfler les statistiques.

Encore plus fort, d’après une note de l’ancien Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, les trois quart – 72% en 2019 – des policiers blessés en mission l’ont été de façon accidentelle, «pouvant être soit liée à l’absence de contact avec la ou les personne(s) à appréhender, soit due à un coup porté de manière accidentelle». La grande majorité des policiers «blessés» se blessent donc eux mêmes. Dans de nombreux dossiers, il existe des agents disant s’être tordu la cheville ou foulé un doigt dans le cadre d’une intervention. Cela pourrait être drôle, un gag façon Dupont et Dupond, sauf que ces mensonges ont des conséquences bien réelles.

En réalité, les blessures sérieuses dans les rangs des forces de l’ordre sont rarissimes, et…

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Auteur: Phonax