Le Sénégal a une riche histoire de musique traditionnelle : comment elle se perpétue dans la musique moderne

Le Sénégal a une riche histoire de musique traditionnelle, qui se perpétue en influençant la musique moderne de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

En tant que chercheur culturel, j’ai entrepris d’explorer l’importance sociale et culturelle de la musique traditionnelle et moderne au Sénégal.

J’ai pu interviewer 20 musiciens, à la fois traditionnels et modernes, qui vivent et se produisent dans la capitale, Dakar, ainsi que dans d’autres villes et villages plus petits.

Je définis la musique sénégalaise moderne comme l’utilisation plus d’instruments occidentaux, tels que la guitare électrique et la guitare basse, le clavier et la batterie. La musique sénégalaise traditionnelle utilise des instruments tels que le xalam (instrument à trois cordes ressemblant à une guitare), la kora (instrument à 21 cordes se jouant un peu comme une harpe), le balafon (semblable à un xylophone), le djembé et le sabar (tambours joués avec les mains et les baguettes).

J’ai constaté qu’au Sénégal, pays imprégné de religion et de traditions islamiques, on insistait beaucoup sur la préservation de la musique traditionnelle afin que les valeurs culturelles et les traditions soient transmises aux générations suivantes. En combinant des éléments de musique traditionnelle et moderne dans un style connu sous le nom de musique tradi-moderne, les musiciens ont créé ce qu’ils appellent des rythmes mbalax,uniques à la musique sénégalaise. Ce qui préserve la musique traditionnelle.

Différents messages dans la musique moderne et traditionnelle

Les chansons modernes au Sénégal ont tendance à contenir des messages sur l’amour et les relations. Pour de nombreux auditeurs, en particulier la jeune génération, cela ne pose pas de problème. Mais certains musiciens peuvent être critiques à l’égard des tendances modernes. Comme me l’a dit l’un des participants à ma recherche

Dans la musique moderne, on peut entendre la musique et danser, danser et…

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Auteur: Brett D. Molter, Post Doctoral Researcher, Cook School of Intercultural Studies, Biola University