Hans Grundberg a souligné le besoin urgent d’une désescalade, mettant en garde contre les conséquences périlleuses de négliger la fragile stabilité du Yémen au milieu d’une crise régionale plus large.
« Nous ne pouvons pas risquer les chances de paix du Yémen et le fait que ce pays devienne un dommage collatéral », a-t-il déclaré aux ambassadeurs au Conseil de sécurité de l’ONU.
« Si nous laissons le processus politique du Yémen en attente et continuons sur cette voie d’escalade, les conséquences pourraient être catastrophiques, non seulement pour le Yémen, mais aussi pour la région dans son ensemble », a-t-il prévenu.
Aggravation de la situation
M. Grundberg a mis en garde contre la menace d’une nouvelle escalade alors que les combats se poursuivent à Gaza.
« Les récents développements impliquant l’Iran et Israël soulignent l’urgence de cette question », a-t-il estimé, soulignant que la région doit, « avec le soutien de la communauté internationale, rechercher des voies de coexistence fondées sur l’instauration progressive d’une confiance, d’une sécurité mutuelle et abandonner la mentalité du jeu à somme nulle consistant à remporter la victoire aux dépens des autres ».
Dans le même temps, la situation au Yémen reste instable : les rebelles houthistes – également connus sous le nom de mouvement Ansar Allah – continuent de cibler des navires commerciaux et militaires, et les États-Unis et le Royaume-Uni mènent des attaques dans les gouvernorats d’Hodeïda, de Hajjaj, de Sana’a et de Taëz.
Opportunités ratées
M. Grundberg a également déploré les occasions manquées de réconciliation qui accompagnaient historiquement le mois sacré du Ramadan.
Alors que les années précédentes avaient vu les parties accepter des cessez-le-feu et libérer des détenus, cette année a été marquée par un changement radical par rapport à ces gestes pleins d’espoir, avec des détenus restant en détention et de nouvelles…
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Auteur: Nations Unies FR