Le témoignage accablant d’un journaliste infiltré 2 ans dans la police

Il y a trois ans, Valentin Gendrot, journaliste trentenaire, décide de pénétrer un monde « qui divise les français » en utilisant une méthode controversée : l’immersion dans ce monde violent et exposé au phénomène de sur-suicide.

En revenant, sur les critiques qui lui sont formulées, notamment sur les réseaux sociaux, ce « flic déjà à la retraite », comme il aime se qualifier, réaffirme la nécessité de ce genre de procédé journalistique. Une fois diplômé, après 3 mois de formation « low-cost » et éloignés des réalités policières, Vincent Gendrot passe plus d’un an dans l’I3P : l’Infirmerie Psychiatrique de la préfecture de Police.

Puis, il découvre le terrain, le vrai, celui du 19ème arrondissement. Dès sa première journée, il assiste aux agissements d’une bande de policiers haineux et violent. Tabassage des « bâtards » (l’injure raciste pour qualifier les jeunes hommes noirs et arabes) en garde à vue, dans les fourgons de police : l’auteur révèle, dans son livre, les violences qui passent sous les radars de la hiérarchie.

Au fil de son enquête, Vincent Gendrot se transforme. Ce n’est plus lui qui infiltre la police, mais le métier et ses pires représentations qu’il intériorise.
Il « joue » alors au « bon élève policier », « pour se fondre » et documenter les bavures auxquelles il assiste». Un déchaînement de violence le marque particulièrement. La victime, Konaté, n’est qu’un jeune de 16 ans. Mais le journaliste n’interviendra pas. Il ira même jusqu’a se rendre complice d’un crime : « faux en écriture », pour protéger son collègue agresseur, et à « charger », avec la complicité de tout l’équipage, le jeune homme qui portera plainte pour violences policières.

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