Déplacés et maintenus de force sur un autre territoire, liens rompus avec une partie de leur famille, traumatismes à long-terme, les rapts parentaux sont sans doute plus fréquents qu’on ne le pense : plus de 544 enfants sont annoncés raptés par un parent en France en 2022, soit près de 2 par jour. Une fatalité ? Sans doute davantage un déficit de sensibilisation, d’écoute des enfants et de reconnaissance du statut de sujet victime de rapt parental.
Nous avons suivi l’histoire de Marie-Claire ViDja dans son livre poignant L’enfant volée, qui retrace son enlèvement vers l’Algérie où elle fût maintenue de force de ses 10 ans à ses 20 ans. Elle est aussi la fondatrice de l’association ThéraVie ARP-APA anti-RPicide, qui a pour but de « sensibiliser au rapt parental (enlèvement d’un mineur par un membre de sa famille) et de venir en aide à ces enfants victimes ».
Un enfant rapté est déshumanisé
Un enfant rapté par un parent est déplacé illégalement et donc arraché de son domicile et d’une partie de sa famille. On parle de rapt parental (RP) lorsque l’enlèvement est orchestré par l’un des parents de l’enfant, au détriment de l’autre. Sont également inclus dans les RP ceux réalisés par un parent non biologique, comme c’est le cas de Marie-Claire, raptée par son beau-père.
– On nomme la victime « EVRP » (Enfant Victime de Rapt Parental)– L’adulte ayant été victime lorsqu’il était enfant « AEVRP » (qui reste victime toute sa vie au vu des conséquences à long-terme)– La mort d’un enfant suite à un rapt parental « RPcide »– La lutte contre ce phénomène « ARP » (Anti Rapt Parental).Nous vous invitons à revenir vers ce paragraphe pour toute compréhension des sigles utilisés dans cet article.
Au-delà du déracinement et de l’arrachement, c’est surtout le non-consentement de l’enfant qui est en jeu. À sa connaissance,…
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Auteur: Mr M.