Le traité Canada-États-Unis-Mexique enrayé par le carburant — Maryse Laurence LEWIS


Désaccords au sujet de l’énergie

Les États-Unis ne signent jamais d’entente qui ne leur soit pas préférablement favorable. Les autres signataires sont donc contraints de ratifier des clauses nuisibles. Cet état de fait ne titillait pas l’ancien Président mexicain, Enrique Peña Nieto. Celui-ci accepta l’installation d’entreprises privées étasuniennes sur le territoire. Dans des conditions telles que le nouveau dirigeant conteste, actuellement, la validité des accords, et demande l’avis de la population, concernant un possible jugement pour corruption envers Peña Nieto.

Les réactions de Justin Trudeau et de Joseph Robinette Biden n’ont pas tardées.
Dans ce texte, je vous invite à prospecter les commentaires et reproches, jaillissant de ces dirigeants, face au Président Lopez Obrador. ¹

Premièrement

On l’accuse de retarder la transition énergétique, en voulant protéger la compagnie nationale Pemex, productrice de pétrole, au lieu de miser sur les énergies renouvelables :

● L’entente permettait l’installation d’entreprises privées étasuniennes sur le territoire mexicain.
● Les accords engageaient le Mexique à augmenter sa production… de pétrole lourd !
● Soit, à passer de l’extraction de 2,5 millions de barils par jour à 3 millions en 2018,
● puis à 3,5 millions ou plus en 2025 !
► Dans la même veine, la production de gaz naturel devait passer de 5 700 millions de pieds cubes
► à 8 millions en 2018, puis à 10 millions de pieds cubes en 2025.
♠ Le traité obligeait le Mexique à sous-utiliser son potentiel hydroélectrique, donc une ressource non fossile, pour ne pas concurrencer les entreprises privées étasuniennes !
♦ Le Mexique ne produit que 3 % d’électricité à partir de charbon, alors que cette proportion, aux États-Unis, s’élève à 22 %.

Deuxièmement

On reproche au gouvernement mexicain de vouloir amender les accords, afin que l’énergie générée par la Commission Fédérale d’Électricité (CFE) ait une priorité de distribution, plutôt que ce privilège soit attribué aux entreprises privées des États-Unis. Le Secrétariat d’Économie mexicain appelle donc à une consultation à propos des accords. La position étant légitime : « Nous agissons en conformité avec les intérêts publics, en défendant la population du Mexique contre les entreprises voraces, habituées à dérober. » L’État espère augmenter à un minimum de 56 % les parts de CFE, lesquelles ne sont que de 38 %, par contraste avec le privé qui en détient 62 %. À compter…

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Auteur: Maryse Laurence LEWIS Le grand soir