Répondant à la question d’un journaliste en octobre, l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett s’est emporté : « Vous me posez sérieusement des questions sur les civils palestiniens ? Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? N’avez-vous pas vu ce qui s’est passé ? Nous combattons des nazis ».
On avait demandé à M. Bennett ce qu’il adviendrait des bébés en couveuse et des autres patients qui mourraient après qu’Israël ait coupé l’électricité dans la bande de Gaza.
Il existe de nombreux autres exemples d’hommes politiques israéliens de premier plan ayant fait des déclarations similaires. L’affaire du génocide sud-africain devant la Cour internationale de justice en a documenté un grand nombre, y compris l’invocation sanglante d’ »Amalek » par le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Au lendemain de l’attentat du 7 octobre, un climat d’extermination s’est emparé d’Israël. Le militant pacifiste israélien Adam Keller a décrit comment Roy Sharon, commentateur à la radio et à la télévision de la principale société de radiodiffusion, a parlé de son désir de voir « un million de cadavres dans la bande de Gaza ».
Keller a écrit que « les rues de Tel Aviv sont inondées d’autocollants rouges sur lesquels on peut lire « Exterminez Gaza ». Non pas « Détruire », non pas « Raser », mais clairement et explicitement « Exterminez Gaza », « Le-Ha-Sh-Mid », « Exterminer ». Chaque Israélien juif parlant l’hébreu sait depuis son plus jeune âge ce que ce mot signifie exactement ».
L’explication paresseuse de la mentalité génocidaire et exterminatrice d’Israël est le « traumatisme de l’Holocauste ». L’utilisation de l’Holocauste comme explication fourre-tout est pratique, car elle dispense de chercher la véritable cause de la violence sioniste israélienne.
Hannah Starman est l’une des adeptes de l’explication par le « traumatisme de l’Holocauste » :
La destruction de Beyrouth sous les tirs…
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