Le véritable chef du gouvernement, c’est le grand capital

Quelle sera la composition du prochain gouvernement ? De quels partis seront issus les ministres ? Combien de temps tiendra-t-il avant d’être renversé ? 

Tout cela préoccupe les politiciens mais beaucoup moins les classes populaires, confrontées aux dépenses de la rentrée scolaire, aux menaces de perdre un emploi, aux attentes interminables aux Urgences et aux mille galères de la vie quotidienne.

Affirmant que « personne n’a gagné » et voulant continuer à régner malgré sa double défaite électorale, Macron voudrait un front allant de LR au PS en excluant le RN et LFI. Les partis rechignent à accepter car les macronistes resteraient au centre du jeu, et cela reviendrait à se saborder en cas de nouvelle dissolution. 

De son côté, la gauche rassemblée dans le NFP, qui n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée, a défendu tout l’été la nomination de Lucie Castets, une énarque étrangère au monde du travail. Elle affirme vouloir revenir sur la retraite à 64 ans et porter le Smic à 1600 euros. Ces mesures, même très modestes, soulèvent l’indignation de tous les chiens de garde du patronat. Avec ou sans ministres LFI, l’idée de la moindre concession aux travailleurs les révulse.

Pourtant, en disant « qu’il faudra chercher des compromis », Lucie Castets se montre prête à revenir sur ces promesses. À chacun de ses passages au pouvoir, même quand elle avait une majorité absolue, sous Mitterrand, Jospin ou Hollande, la gauche s’est soumise aux exigences de la finance et des capitalistes et a ainsi trahi les travailleurs. 

En Grande-Bretagne, la gauche est revenue au pouvoir avec une large majorité. Mais, au prétexte que les conservateurs ont laissé les caisses vides, le nouveau Premier ministre travailliste annonce des coupes massives dans le bouclier tarifaire pour les factures d’énergie dont bénéficient les classes populaires. Il n’envisage pas une seconde de taxer la bourgeoisie !

Quel que soit le pays,…

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