Le vote de la honte — Dominique Muselet

Initiative communiste (PCRF) monte aux créneaux contre ce vote de la honte dans un article du 5 novembre 2022 intitulé L’Assemblée Générale de l’ONU condamne le nazisme et le racisme : Macron déshonore la France votant contre la résolution condamnant la glorification du nazisme  :

« …refuser de condamner la glorification du nazisme, cela veut bien dire ce que cela veut dire : autoriser la glorification du nazisme. Cela constitue un véritable scandale pour le pays où fut notamment perpétré par l’occupant nazi et ses relais du régime de Vichy, le massacre d’Oradour-sur-Glane, l’exécution de nombre de ses concitoyens résistants, notamment communistes et la déportation de dizaine de milliers de juifs. Cela a un écho particulièrement abject, pour qui veut bien se souvenir que les massacres de Tulle ou d’Oradour ont été commis par la division SS Das Reich, dont l’emblème est aujourd’hui arboré par l’armée de Kiev dans ses éléments de chocs du bataillon Azov. »

L’emprise de groupes nazis, adorateurs de Bandera, sur le gouvernement ukrainien est bien documentée, notamment sur Les Crises, le site d’Olivier Berruyer qui y consacre plusieurs dossiers. N’allez pas sur Wikipédia pour savoir qui est Bandera et ce qu’il a fait exactement, car une grande opération de blanchiment est passée par là. On y apprend avec surprise que le malheureux Bandera était un nationaliste honorable mais naïf qui a visiblement sous-estimé les horreurs qui seront ensuite perpétrés par les nazis ! Selon certains historiens il pourrait s’être livré à quelques massacres de juifs, mais selon d’autres pas du tout ! De toute façon tout est de la faute de Staline : « Les crimes de Staline perpétrés à l’encontre de la population ukrainienne dans les années 1930, ont joué un rôle important dans la préparation de la révolution par Bandera. » Le courageux nationaliste qui voulait seulement libérer son pays de la domination polonaise et russe, finira assassiné, en 1959, juste après que la presse soviétique et est-allemande eut révélé le passé nazi de Theodor Oberlander, ministre fédéral allemand des Expulsés, des Réfugiés et des Blessés de guerre. Il avait été à la tête d’un régiment responsable de crimes abominables à Lvov en été 1941 (massacres de juifs principalement) et Bandera était son subordonné direct. Il fallait donc l’empêcher de témoigner contre les Nazis. Mais bien sûr c’est l’URSS qui a commis le crime…

C’est beau la réécriture de…

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Auteur: Dominique Muselet Le grand soir