Le Web3 est-il trop compliqué pour convaincre ?

Malgré d’alléchantes promesses, les technologies associées au Web 3 peinent à être adoptées en masse par le grand public. Et si c’était d’abord un problème de confiance et de marketing ?


Les promesses du Web3 sont énormes. Cette technologie garantit la propriété de votre contenu numérique, promet la décentralisation de la prise de décision, mais aussi la démocratisation de la gouvernance grâce aux jetons de vote. Le Web3 promet un retour financier lorsque vous jouez à un jeu, écrivez un contenu, ou publiez sur les réseaux sociaux. Il promet de distribuer la valeur de manière équitable. Il promet un transfert de l’argent et du pouvoir vers les utilisateurs finaux. Il promet de supprimer les gardiens des données comme Facebook, Amazon, Google.

Les promoteurs du Web3 prétendent qu’à chaque fois que vous publiez en ligne, vous pouvez créer un jeton sous forme de NFT de votre création pour garantir votre propriété ; et si vous êtes suffisamment bon pour construire un réseau ou une communauté autour du token, et lui associer une certaine valeur ou utilité, vous pouvez récolter de nombreux bénéfices en étant à la fois propriétaire, utilisateur, actionnaire, et membre d’une communauté. Le Web3 repose sur la technologie blockchain qui se présente comme étant sans confiance, ou « trustless ». Il n’est pas besoin de faire confiance à une entité, à un intermédiaire de quelque forme que ce soit. Avoir confiance dans les mathématiques, le code, le système suffit pour que tout fonctionne bien.

Un faible nombre d’utilisateurs

Malgré toutes ces valeurs égalitaires et ces promesses attribuées au Web3 et à ses technologies associées (blockchain, DAOs, crypto, NFTs), il n’a toujours pas réussi à se démocratiser. Son adoption mondiale reste faible comparée à d’autres innovations technologiques récentes telles que l’IA générative. Bien que ChatGPT d’OpenAI ait atteint un engagement…

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Auteur: Elissar Toufaily, Enseignante Chercheuse en marketing digital, Pôle Léonard de Vinci