Le Zimbabwe interdit les exploitations minières dans les réserves naturelles

Grâce à une importante mobilisation citoyenne, le gouvernement du Zimbabwe a décidé d’interdire l’extraction de charbon dans une réserve naturelle abritant plus de 45 000 éléphants, mais aussi dans toutes les autres réserves du pays ! Une victoire pour la biodiversité à l’heure où le besoin grandissant des industriels pour des minerais et pierres précieuses saccagent de plus en plus les écosystèmes de nombreux pays, comme en Birmanie.

Une déclaration de Monica Mutsvangwa, ministre de l’Information du Zimbabwe, est venue couronner les efforts d’une importante mobilisation citoyenne. :

 « L’exploitation minière dans les zones détenues par les parcs nationaux est interdite avec effet immédiat. Des mesures sont prises pour annuler immédiatement tous les titres miniers détenus dans les parcs nationaux ».

Le gouvernement avait autorisé la Tongmao Coal Company, une société minière chinoise, à exploiter du charbon dans la réserve naturelle de Hwange.  Située à l’ouest du pays, non-loin du Botswana, cette zone abrite de nombreux animaux sauvages et plus de 45 000 éléphants.

En réaction, l’Association des avocats environnementaux du Zimbabwe (ZELA) avait alors saisi la justice. Invoquant le « devoir constitutionnel d’empêcher les dégradations écologiques », les avocats ont souligné les conséquences d’une telle exploitation.

Celle-ci impliquerait « un risque irréversible de dégradations écologiques avec des pertes irrémédiables d’animaux et d’espèces végétales, la réduction d’habitats de beaucoup d’espèces rares dont le rhinocéros noir, le pangolin, l’éléphant et les chiens sauvages ».

La ZELA a également mis en avant un argument économique :…

Auteur : Marine Wolf
La suite est à lire sur : lareleveetlapeste.fr