L’écologie et le social : les grands absents des votes du RN à l’Assemblée nationale

Le RN à l’Assemblée nationale : affaiblir les précaires

Avant la dissolution du 9 juin dernier, 89 députés du Rassemblement national (RN) siégeaient à l’Assemblée nationale depuis 2022, soit 15% du nombre total. Un chiffre qui pourrait drastiquement augmenter, à en croire les résultats des dernières élections européennes, où le parti d’extrême-droite a rassemblé 31,5 % des voix.

Mais alors, à quoi peut-on s’attendre si le Palais Bourbon se voit peuplé de députés RN, bien plus qu’à l’accoutumée ? Pas grand-chose, à en croire les chiffres de leur participation aux scrutins, affichant un score de seulement 32% en moyenne. Là où le parti d’extrême-droite daigne voter, cependant, c’est à l’occasion de propositions de lois toujours plus discriminantes et injustes envers les plus démunis.

En effet, malgré une supposée défense des populations précaires, stratégie opérée depuis des années par le RN et qui a grandement participé à la « dédiabolisation » du parti, les choses sont tout autre lorsqu’il s’agit de porter leurs voix et de voter des mesures en leur faveur.

Ces derniers ont notamment voté contre la proposition de loi d’une augmentation du salaire minimum (SMIC) à 1500 euros par mois, mais aussi contre l’indexation des salaires sur l’inflation. Ils se sont également abstenus lors du vote du gel des loyers, ou celui de la revalorisation des minima sociaux au niveau du seuil de pauvreté, ou encore sur la création d’une garantie d’autonomie pour les étudiants.

Sur le logement, le RN a prôné l’allègement de la fiscalité locative, en faveur des multi-propriétaires quand certains peinent à se loger, ou un retour en arrière sur les obligations de rénovation énergétique. Quant aux plateformes type Airbnb, le RN a voté contre une proposition de loi visant à donner davantage de pouvoirs de régulation aux maires.

Si le RN déclare vouloir supprimer la toute nouvelle…

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Auteur: Juliette Boffy