Un enseignant devant chaque classe, c’était la promesse du président de la République pour cette rentrée scolaire. Gabriel Attal lui avait rapidement emboîté le pas après sa nomination au ministère de l’Éducation nationale, martelant que cette mesure serait une priorité absolue. Pourtant, l’objectif est loin d’être atteint pour de nombreux lycées, collèges et écoles. Et malgré les tentatives du gouvernement de voiler cette fâcheuse réalité derrière la polémique des abayas et des qamis, les témoignages de terrains qui émergent rendent compte d’une situation préoccupante dans de nombreux établissements.
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Lancé par le Snes-FSU, premier syndicat des collèges et des lycées, le hashtag sur le réseau X (ex-Twitter) #LaRentréeEnVrai permet de recueillir les témoignages des parents, directeurs ou enseignants sur le déroulement de la rentrée. Le constat est sans appel : de nombreux postes de professeurs sont inoccupés dans les salles de cours. « La promesse du ministère d’un enseignant par classe est loin d’avoir été tenue », affirme Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat. Depuis le début de la semaine, elle enchaîne les plateaux de télévision et les entretiens dans les médias pour faire remonter ces témoignages. « Dans certains collèges et lycées, on a des collègues qui ont distribué des emplois du temps aux élèves avec marqué ‘Madame X’ ou ‘’Monsieur Y’. On a donc des élèves qui commencent les cours avec des trous dans leurs emplois du temps, parce qu’il n’y a pas de profs », rapporte-t-elle.
On a des collègues qui ont distribué des emplois du temps aux élèves avec marqué ‘Madame X’ ou ‘Monsieur Y’.
Sophie…
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Auteur: Tristan Dereuddre