L’éducation physique et sportive à l’école : quels défis en année olympique ?
Si des programmes comme les « 30 minutes d’activité quotidienne » à l’école mettent l’accent sur la lutte contre la sédentarité, la mission des cours d’éducation physique et sportive va bien au-delà.
La promotion de l’activité physique et sportive a été décrétée « Grande cause nationale en 2024 » en France. L’objectif est de tirer profit de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) en France pour insuffler une dynamique dans le pays et « améliorer l’éducation, la santé, l’inclusion et de rendre notre société plus solidaire ».
L’ambition est de faire du sport un bien culturel commun et un levier des politiques publiques permettant de garantir un héritage immatériel, afin d’inciter la population à davantage d’activité physique et de pratique sportive.
À l’école, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse cherche à encourager les jeunes à « bouger » pour lutter contre la sédentarité. Le choix a été fait d’expérimenter des dispositifs comme les « 30 minutes d’activité physique quotidienne » plutôt que de renforcer les heures d’éducation physique et sportive (EPS) obligatoires.
Mais pour (re)donner envie aux jeunes de faire du sport de manière durable, il ne s’agit pas simplement de le décréter. Les Jeux peuvent-ils impulser une révolution culturelle du sport en France ? Quel est le rôle de l’éducation physique et sportive pour faire face aux défis d’aujourd’hui ?
Donner aux jeunes le goût de disciplines sportives, au-delà de l’envie de « bouger »
Les campagnes de communication concernant les bienfaits de l’activité sportive sur la santé se multiplient et les décideurs politiques s’appuient prioritairement sur des savoirs médicaux pour justifier ces discours. Cette visée hygiéniste ne peut suffire au…
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Auteur: Guillaume Dietsch, Enseignant en STAPS, Agrégé d’EPS, UFR SESS-STAPS, Université Paris-Est Créteil, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)