La campagne officielle pour les élections législatives va débuter, lundi 17 juin, lançant tous les candidats dans une épreuve de sprint. Le Rassemblement national (RN) part en favori, mais le résultat est d’autant plus incertain que la recomposition du paysage politique provoquée par l’annonce surprise de la dissolution par Emmanuel Macron, le 9 juin, n’est pas totalement achevée.
Les prétendants avaient jusqu’à 18 heures, dimanche 16 juin, pour déposer leur candidature en préfecture et, jusqu’au dernier moment, tout semblait encore pouvoir se jouer tant le scénario de ces derniers jours a réservé de rebondissements. Ainsi du ralliement d’Éric Ciotti, patron des Républicains, au RN, qui plonge toute la droite, au-delà même de la controverse politique, dans un flou juridique autour de la marque LR.
L’ancien président socialiste François Hollande annonçait, samedi, son retour à la vie politique, se présentant dans son fief corrézien. Dimanche matin, la surprise est venue des rangs de La France insoumise avec l’annonce du retrait de candidature du député sortant du Nord, Adrien Quatennens.
Il faudra observer dans le détail l’offre politique proposée aux électeurs du premier tour, le dimanche 30 juin, circonscription par circonscription. Y aura-t-il des candidats de la majorité présidentielle partout ? Combien Éric Ciotti va-t-il aligner de candidats RN-compatibles ? Ou encore, combien de dissidences à gauche au Nouveau Front populaire ? Sans attendre, la course contre la montre a démarré la semaine dernière pour les députés sortants que nous avons rencontrés. Certains d’entre eux ignoraient encore à quels candidats ils vont devoir se confronter. Dans l’urgence, tout est à organiser pour tenter de mobiliser des électeurs dont les intentions de vote sont loin d’être figées.
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« Travailler ensemble aujourd’hui, on mesure ce que ça veut dire »
Le communiste Jean-Marc Tellier…
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Auteur: Bernard Gorce, Esther Serrajordia, Antoine d’Abbundo et Xavier Renard