Législatives : Insoumis et socialistes se jaugent, les Verts hésitent

Politique

ActualisationVendredi 29 avril 2022 à 14 h 30 – Discussion suspendue à la mi-journée entre LFI et le PS : « Notre délégation vient de suspendre les négociations. Il faut rompre avec toute logique hégémonique et accepter la pluralité. A ce stade nous n’en avons pas la garantie », indique le secrétaire du parti socialiste Olivier Faure dans un message interne rapporté par Olivier Perou, de L’Express.


Vendredi 29 avril 2022 à 9 h 30

Législatives : Insoumis et socialistes s’entendent, les Verts hésitent

À défaut d’avoir fait l’union dès le premier tour de l’élection présidentielle, les forces de gauche parviendront-elles à trouver un accord pour les élections législatives des 12 et 19 juin ? Avant même la réélection d’Emmanuel Macron, des discussions avaient commencé entre La France insoumise (LFI), Europe Écologie-Les Verts (EELV), le Parti communiste (PC), le Parti socialiste (PS) et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position (21,95 %) au premier tour de la présidentielle, aspire désormais à être « élu Premier ministre ». Son idée est donc que toutes les formations politiques de gauche se rassemblent autour de son programme afin de former une majorité à l’Assemblée nationale, et ainsi imposer une cohabitation. Le dossier avance côté NPA, PC et PS. Une délégation du parti à la rose, au départ exclu des négociations, a été reçue le 27 avril par les Insoumis. Et ce vendredi 29 avril au matin, le PS annonce souscrire à nombre de propositions programmatiques du parti insoumis, et font des propositions sur l’Ukraine et sur la retraite à 60 ans.

Les relations entre les Verts et LFI s’avèrent, elles, plus tendues. C’est ce qui est ressorti d’une conférence de presse organisée mercredi 27 avril au local parisien d’EELV. Julien Bayou, secrétaire national du parti, a affirmé que la situation était pour l’heure « bloquée ». Plusieurs points de crispation ont été avancés par les écologistes, qui assurent malgré tout « croire et soutenir qu’il est encore possible d’arriver à un accord ». Une question de bannière, déjà : là où les Insoumis souhaitent que les candidats, réunis au sein d’une « fédération », soient estampillés « Union populaire », les Verts, eux, mettent en avant leur désir d’une « coalition » qui porterait le nom d’« Union populaire écologiste » ou de « Front populaire écologiste et social »

Les Verts ont peur…

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Auteur: Amélie Quentel Reporterre