Législatives : la sortie du nucléaire n'est plus un obstacle à l'union de la gauche

Fabien Roussel sur Franceinfo, le 2 mai : « On va mettre de côté les fâcheries ». – Capture d’écran/Franceinfo

Politique
Nucléaire

Le rassemblement de la gauche et des écologistes pour les législatives se poursuit après la signature le 1er mai d’un accord « historique » entre Europe Écologie-Les Verts (EELV) et La France insoumise (LFI). Même si la deuxième nuit de négociations n’a pas encore abouti à une signature avec les socialistes et le Parti communiste français (PCF), toutes les forces politiques de gauche affichent leur optimiste.

D’un point de vue programmatique, les oppositions autour du nucléaire semblent avoir été dépassées. Fabien Roussel, le chef de file du PCF, qui a obtenu 2,28 % des voix au premier tour de la présidentielle, s’est dit prêt à « mettre de côté » l’enjeu du nucléaire dans « le contrat de législature ».

« On va mettre de côté les fâcheries », a déclaré Fabien Roussel à Franceinfo, le 2 mai. Pour parvenir à l’union de la gauche, le dirigeant communiste ne réclame plus de référendum sur le nucléaire. Cette question qui divise les forces de gauche « pourra toujours être débattue dans le cadre du Parlement, d’une majorité » et au sein du gouvernement, a-t-il précisé.

En échange, Fabien Roussel demande à ce que les communistes obtiennent un groupe à l’Assemblée nationale et donc au moins quinze députés. Pour l’instant, La France insoumise a proposé au PCF de lui laisser la candidature dans cinquante circonscriptions. L’entourage de Fabien Roussel considère que, parmi elles, seules les onze déjà détenues par les communistes sont vraiment accessibles.

Contactée par Reporterre, Aurélie Trouvé, la présidente du parlement de l’Union populaire, se félicite que la question du nucléaire ne soit plus « un point de rupture » : « L’accord de législature et la Nouvelle union populaire écologique et sociale resteront sur l’idée d’une sortie progressive du nucléaire », assure-t-elle.

Les partis de gauche et écologiste visent désormais l’annonce d’un accord avant le 3 mai au soir, date d’anniversaire de la victoire du Front populaire en 1936.

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Auteur: Reporterre