Selon cette douzaine d’experts indépendants onusiens, leur exécution constituerait une mise à mort arbitraire en violation du droit à la vie, en raison de procès inéquitables et d’autres violations des droits de l’homme.
Les sept personnes dont les sentences ont été confirmées sont Magdy Muhammed Ibrahim Ibrahim, Mahmoud Attia Ahmed Abdulghany, Abdulwahab Mostafa Muhammed Mostafa, Musab Abdulhamid Khalifa, Abdullah Nader Al-Sharqawy, Abdulrahman Issa Abdulkhaliq et Mahmoud Al-Sayed Amin.
Selon les enquêteurs, l’Egypte n’a pas enquêté de manière indépendante et efficace sur ces violations présumées.
Utilisation abusive systématique des lois anti-terroristes
« La peine capitale ne peut être exécutée qu’à l’issue d’une procédure judiciaire garantissant toutes les garanties requises par le droit international relatif aux droits de l’homme », ont déclaré les experts.
Les experts de l’ONU ont déjà demandé à l’Égypte de suspendre les exécutions à la suite d’allégations répétées de procès inéquitables dans des affaires de terrorisme. Ces dernières condamnations ne seraient pas des cas isolés mais semblent faire partie « d’une utilisation abusive systématique des lois relatives à la lutte contre le terrorisme et à la sécurité nationale, y compris pour imposer la peine de mort ».
« Ces cas impliquaient de graves violations du droit international, notamment des disparitions forcées et des détentions au secret, des tortures et des aveux forcés, le refus de l’accès à un avocat et des visites familiales, des détentions préventives prolongées, l’isolement cellulaire, des conditions de détention inhumaines et des procès de masse devant des tribunaux spéciaux pour le terrorisme qui n’ont pas respecté les normes d’un procès équitable », ont-ils ajouté.
Des « infractions terroristes vagues et trop générales »
Pour les experts onusiens, ces condamnations à mort sont en outre contraires…
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Auteur: Nations Unies FR