Désireux d’échapper à une domination occidentale supposée, plusieurs pays – principalement de l’hémisphère sud – cherchent à rejoindre le bloc des Brics. Ce bloc de cinq pays (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) cherche également à développer ses partenariats mondiaux.
Le Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), qui a vu le jour en 2001 sous la forme d’un acronyme désignant quatre des États à la croissance la plus rapide, devrait représenter 45 % du PIB mondial en termes de parité de pouvoir d’achat d’ici à 2030. Il s’est également transformé en une formation politique.
La décision de ces pays de former leur propre club en 2009, au lieu de rejoindre un G7 élargi comme l’envisageait l’ancien PDG de Goldman Sachs Jim O’Neill, qui a inventé le terme “Bric”, a été déterminante. La cohésion interne sur les questions clés a émergé et continue d’être affinée, malgré les défis.
L’Afrique du Sud a rejoint le groupe à la suite d’une invitation lancée par la Chine en 2010, ce qui a donné un coup de pouce à l’administration du président Jacob Zuma, qui souhaitait s’orienter davantage vers l’Est. Le bloc a également bénéficié de la présence d’un acteur africain clé et d’un leader régional.
Depuis lors, l’organisation a adopté un ton plus politique, notamment sur la nécessité de réformer les institutions mondiales, en plus de sa raison d’être économique d’origine.
La possibilité de son élargissement a fait la une des journaux à l’approche de son 15e sommet à Johannesburg du 22 au 24 août.
Nous sommes des politologues dont les intérêts de recherche portent surles changements de l’ordre mondial et les centres de pouvoir alternatifs émergents. A notre avis, il ne sera pas facile d’élargir le bloc. En effet, le groupe s’efforce encore d’harmoniser sa vision et les nouveaux membres potentiels ne sont pas faciles à intégrer.
Certains pourraient insuffler une dynamique qui pourrait…
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Auteur: Bhaso Ndzendze, Associate Professor (International Relations), University of Johannesburg