Le 28 février, avant, donc, l’expulsion lundi dernier des 400 mineurs isolés à la Gaîté Lyrique, Elon Musk tweetait, à propos de cette occupation : « un autre cas d’empathie suicidaire, aurait dit @GadSaad ! Le problème avec l’empathie suicidaire, c’est qu’elle va mener à la fin de la civilisation. Les jeux sont faits. Par ailleurs, les livres de Gad sont super. »
Another case of suicidal empathy, as @GadSaad would say !
The problem with suicidal empathy is that it will end civilization. Game over.
Btw, Gad’s books are great. https://t.co/EVSf0LB37R
— Elon Musk (@elonmusk) February 28, 2025
L’empathie suicidaire est un concept forgé par Gad Saad, « l’intellectuel préféré » d’Elon Musk, professeur à l’Université Concordia à Montréal et spécialisé en psychologie du consommateur et en psychologie évolutionniste. Gad Saad est un fervent défenseur de la liberté d’expression, lanceur d’alerte contre les dérives du wokisme et du postmodernisme comme virus de la pensée. La pensée woke est au sens propre une maladie, une infection, dit-il, qui empêche toute pensée critique, toute réflexion. L’enfer est pavé de bonnes intentions, et si plein de bons sentiments soient-ils, les woke jouent en fait contre leurs intérêts, et contre l’intérêt de la société tout entière, qu’ils mènent bel et bien à sa perte. L’empathie suicidaire n’est donc d’abord rien de plus qu’une radicalisation opératoire de cette critique globale des idées progressistes : elle désigne une tendance à l’empathie si excessive qu’elle pousse l’individu à adopter des comportements nuisibles. Car l’empathie n’est pas rationnelle : c’est un mécanisme affectif, instinctif même, qui, comme l’explique Konstantin Kisin, un autre fervent lecteur de Gad Saad « trouve sa source dans le cortex cingulaire antérieur (ACC) et est dédiée par les neurones miroirs du cortex promoteur et du lobule…
Auteur: dev