Les 16 et 24 avril : mobilisons-nous contre l’extrême-droite

Sans surprise, nous constatons qu’aucun des programmes de ces deux candidats n’est compatible avec le projet de sociétés soutenables que nous défendons. Aucun ne répondra aux enjeux sociaux et climatiques qui exigent pourtant d’agir immédiatement pour espérer un avenir vivable.

D’un côté, nous avons Emmanuel Macron, néolibéral saboteur du climat, qui n’a cessé d’agir contre la justice sociale et au mépris des libertés publiques, et dont nous avons combattu les politiques ces 5 dernières années sans relâche. Il nous a prouvé qu’il n’agit que pour les intérêts des plus gros pollueurs et des plus riches. Nous lui faisons confiance pour réitérer les mêmes politiques privilégiant les profits au détriment de toute justice environnementale et sociale.

En face se trouve Marine Le Pen, candidate d’extrême-droite, qui, malgré sa stratégie publique de dédiabolisation, défend toujours le programme historique de son parti, xénophobe, raciste, sexiste, homophobe, excluant, discriminatoire, anti-démocratique et violent.

Néanmoins, ces deux candidats ne se valent pas : si l’extrême droite accédait au pouvoir, les conséquences seraient dramatiques. Ce risque, nous ne pouvons pas le prendre. Le repli sur soi, la stigmatisation des étranger·es et le piétinement des libertés publiques au nom d’une supposée sécurité conduiraient notre société vers un glissement autoritaire, anti-démocratique et d’une extrême brutalité.

Les risques du fascisme au pouvoir

Les exemples de gouvernements d’extrême-droite dans d’autres pays le montrent : lorsque le fascisme arrive au pouvoir, il use de tous les moyens pour y rester. Les populations seront opprimées – à commencer par les plus précaires et les minorités -, le racisme institutionnalisé, la société civile écrasée, les libertés associatives et le droit de manifester anéantis, l’État de droit affaibli et la possibilité d’une opposition (institutionnelle ou citoyenne) menacée.

Si l’extrême-droite est élue, notre capacité à agir et à exercer notre rôle de contre-pouvoir sera fortement restreinte, et l’existence même de certaines associations sera sérieusement menacée.

à lire aussi

Qu’adviendra-t-il du climat et de la justice sociale ?

L’extrême-droite est anti-climatique et engendre un risque de régression bien trop important, au vu des faibles acquis obtenus. Marine Le Pen demande par exemple le démantèlement des éoliennes, un moratoire sur le solaire et ne luttera en rien contre la précarité, notamment…

La suite est à lire sur: www.amisdelaterre.org
Auteur: Julia Orain