Le premier ministre Justin Trudeau et son épouse, Sophie Grégoire Trudeau, ont annoncé leur séparation après 18 ans de mariage. Cette annonce surprise a étonné les Canadiens et les Canadiennes qui avaient vu les trois enfants du couple grandir dans un environnement familial en apparence harmonieux.
« Sophie et moi aimerions partager le fait qu’après de nombreuses conversations réfléchies et difficiles, nous avons pris la décision de nous séparer », a écrit M. Trudeau dans un message publié sur son compte Instagram.
Lors d’un événement comme celui-ci, les pensées suivent inévitablement deux voies : la voie personnelle et la voie politique. Une séparation est un processus difficile pour toute famille, et les plus humains d’entre nous souhaitent le meilleur pour toutes les personnes concernées.
Toutefois, les ruptures sont particulièrement difficiles à vivre pour les personnalités politiques connues. La tentation d’utiliser cette rupture à des fins politiques pourrait être tentante pour les adversaires politiques de Justin Trudeau, mais toute attaque risque de paraître, au mieux, insensible et, au pire, cruelle.
La Presse canadienne/Fred Chartrand
L’adage de Pierre Trudeau selon lequel l’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation reste aussi vrai aujourd’hui pour les personnalités politiques que pour tout autre citoyen et citoyenne, y compris pour son fils aîné et actuel premier ministre du pays.
En effet, le mariage de Pierre Trudeau avec la mère de Justin Trudeau, Margaret Trudeau, s’est effondré alors qu’il était premier ministre, ce qui a donné lieu à une rupture très médiatisée.
Des limites qui s’estompent
Il existe au Canada une…
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Auteur: Stewart Prest, Lecturer, Political Science, Simon Fraser University