Les Amoureuses et Amoureux de la Rade de Brest interpellent le Préfet du Finistère …

« Monsieur le Préfet,Nous sommes un collectif de citoyens (parmi lesquels quelques élus municipaux du Relecq-Kerhuon) inquiet des risques induits à terme par un projet de construction immobilière sur le site de la Cantine au Relecq-Kerhuon, situé en zone d’aléa moyen de submersion marine et pour une moindre surface en zone d’aléa « lié au changement climatique à l’horizon 2100 ».

A ce titre, nous avons récemment été reçus par Madame Tifenn Quiguer, 2ème Vice-Présidente chargée des questions d’urbanisme à Brest Métropole. Elle était accompagnée de Monsieur Christophe Dubois, chef de projets à la Mission Projets et Équipements Métropolitains et de Monsieur Nicolas Gourvès, collaborateur de cabinet auprès du Président de Brest Métropole.

Madame Quiguer nous a indiqué comprendre et même partager nos préoccupations quant à l’accroissement des risques de submersion marine sous l’effet du réchauffement du climat pour lequel le GIEC alerte les décideurs avec une urgence croissante. Elle nous a indiqué que Brest Métropole allait revoir son PLU au second semestre 2023 et attendait de l’État une actualisation de la cartographie des zones basses littorales exposées au risque de submersion marine.

Cette cartographie des zones basses littorales exposées au risque de submersion marine a été mise à jour par la DDTM29 en 2013, en remplacement de celle de 2011. Dans la notice d’accompagnement de ce document on peut lire : « Les directives nationales cadrant la détermination des zones exposées au risque de submersion marine intègrent la prise en compte des conséquences du changement climatique sur la base des hypothèses d’élévation du niveau marin du « scénario pessimiste » de l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC, Le climat de la France au XXIe siècle Volume 3, Évolution du niveau de la mer, février 2012). »

Le document de l’ONERC cité en référence précise que, selon les projections du rapport du GIEC de 2007, entre les périodes 1980-1999 et 2090-2099 l’élévation du niveau moyen mondial de la mer serait comprise entre 18 à 59 cm et qu’il faudrait ajouter une marge supplémentaire de l’ordre de 10 à 20 cm d’augmentation pour tenir compte d’une accélération de la fonte avec le réchauffement climatique.

La notice de la carte des zones basses littorales exposées au risque de submersion marine (DREAL Bretagne DDTM29, novembre 2013) précise que le niveau marin de référence (NMR) correspond au niveau marin centennal augmenté de…

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Auteur: Claude Morizur