Les armes climatiques existent-elles ? — Leonid SAVIN

Précisons d’emblée qu’il ne s’agira pas ici d’approfondir les théories conspirationnistes telles que le lien entre les chemtrails et le concept du milliard d’or ou le système HAARP [transféré en 2015 mais relancé partiellement en 2017, NdT], démantelé depuis longtemps. Nous allons considérer le sujet de manière rationnelle.

Il ne fait aucun doute que les technologies de modification du climat existent. Il suffit de penser à la façon dont les nuages sont dispersés lors de diverses célébrations dans les villes, afin que le temps corresponde à l’humeur festive et n’interfère pas avec les événements en plein air.

Dans un contexte plus large, cependant, ces technologies sont directement liées à l’idéologie politique. Le contrôle des éléments a été sérieusement discuté pour la première fois en Amérique dans la première moitié du XIXe siècle et, à la même époque, se développait la doctrine du « destin prédéterminé » [ou destinée manifeste, NdT] qui affirmait la fonction divine de l’Amérique, y compris le droit à la domination mondiale.

Cette technologie a été utilisée pour la première fois avec succès au Texas en 1916, lorsque Charles Hatfield a utilisé une invention de son cru pour provoquer de fortes pluies. Il est toutefois difficile de parler de succès, car les pluies diluviennes ont causé de nombreux dégâts et pertes de vies humaines, et le rôle de Hatfield lui-même reste discutable, puisque les tentatives précédentes avaient échoué.

Depuis les années 1990, on parle en Occident de la nécessité de telles technologies dans le cadre de l’agenda environnemental. Et, dans les années 2000, le terme « géo-ingénierie » a été introduit, considéré par un certain nombre de gouvernements comme une stratégie spécifique inextricablement liée à la politique étrangère.

En 2011, par exemple, le journal britannique de gauche The Guardian écrivait : « Les programmes de géo-ingénierie sont des projets conçus pour s’attaquer directement aux effets du changement climatique, généralement en éliminant le CO2 de l’air ou en limitant la quantité de lumière solaire atteignant la surface de la planète. Bien que la géo-ingénierie à grande échelle n’en soit encore qu’au stade du concept, ses partisans affirment qu’elle pourrait finir par devenir essentielle si le monde veut éviter les pires effets du changement climatique. Ses détracteurs, en revanche, affirment que la géo-ingénierie n’est pas réaliste – et qu’elle pourrait détourner…

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Auteur: Leonid SAVIN Le grand soir