La pollution de l’air domestique due à la cuisson, au chauffage et à l’éclairage avec des combustibles tels que le bois, le charbon de bois et le kérosène pose un problème de santé important au niveau mondial.
Dans le monde, 2 milliards de personnes cuisinent avec des combustibles polluants et sont exposées à des niveaux élevés de pollution de l’air domestique. La plupart de ces personnes vit en Afrique subsaharienne, où elles sont environ 900 millions à cuisiner avec des combustibles polluants.
Des études ont montré que l’utilisation de combustibles de cuisson plus propres, comme l’électricité, l’éthanol et le gaz de pétrole liquéfié (GPL), réduit l’exposition aux particules fines (PM2,5), un polluant nocif. Mais d’autres études ont également montré que l’utilisation de combustibles de cuisson plus propres ne réduit pas nécessairement les niveaux de PM2.5 dans les habitations.
Pour comprendre pourquoi, nos recherches ont porté sur trois communautés qui s’urbanisent rapidement au Cameroun (Mbalmayo), au Ghana (Obuasi) et au Kenya (Eldoret). Nous avons étudié les différences entre les niveaux de polluants atmosphériques selon les types de combustibles de cuisson, ainsi que d’autres facteurs environnementaux. Nous avons mesuré les niveaux de PM2,5 ainsi que le monoxyde de carbone (CO), un autre polluant atmosphérique nocif.
La moitié des ménages qui ont participé à notre étude cuisinaient principalement au GPL, qui est considéré comme un combustible de cuisson plus propre. L’autre moitié cuisinait uniquement avec des combustibles polluants, notamment le bois et le charbon de bois.
Nos résultats ont montré que le type de combustible de cuisson utilisé par les ménages avait effectivement une incidence sur les niveaux de pollution à l’intérieur des habitations. Mais nous avons constaté de grandes disparités entre les trois communautés. Par exemple, il n’y avait guère de différence dans l’exposition…
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Auteur: Matthew Shupler, Postdoctoral Research Associate in Environmental Public Health, Harvard University