Les Brigandes : quand une secte d’ultradroite de l’Hérault s’inspire de Moscou



Le théoricien russe néofasciste Alexandre Douguine et Roxane, des Brigandes

La secte d’ultradroite de l’Hérault Les Brigandes, rebaptisée La communauté de la Rose et de l’Épée, dont des membres sont invités à un salon bien-être à Montpellier, est au cœur d’un réseau nationaliste d’amitié franco-russe.

Le fait que l’extrême-droite française soit financée par la Russie – en témoignent les révélations sur l’argent russe du Rassemblement national (RN) – n’est pas nouveau. Mais l’invasion de l’Ukraine rebat les cartes. Hier toléré, le soutien de Vladimir Poutine devient soudain une marque d’infamie. La majeure partie de l’extrême droite activiste se rangeait alors avec plus ou moins d’entrain derrière la cause ukrainienne, projetant sur ce conflit ses propres fantasmes de défense d’une Europe libre, menacée par des hordes « néo-bolchéviques ».

En pleine campagne électorale, Marine Le Pen et Éric Zemmour se trouvaient tous deux obligés de condamner la politique de Poutine. Il fallait passer sous les fourches caudines et redoubler d’affection pour l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Le RN faisait ainsi mine de s’éloigner de ses anciens banquiers. La candidate d’extrême droite a même ordonné le retrait d’un tract de son parti la montrant en train de serrer la main au Président russe lors d’une rencontre officielle en mars 2017. Ces revirements aussi soudains qu’opportuns ne suffiront pas cependant à réécrire l’histoire.

Propagande pro-Poutine

Ainsi, dans l’Hérault, la faction la plus acharnée dans son tropisme pro-russe était peut être celle des Brigandes, désormais renommée La communauté de la Rose et de l’Épée à la suite de sa dissolution en 2021. Les titres de cet étrange groupe de musique, paravent d’une petite secte à mi-chemin entre l’ésotérisme complotiste et la secte survivaliste,

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Auteur: Le Poing