Les « chinamperos » approvisionnent la ville de Mexico en nourriture depuis des générations, mais ont-ils un avenir ?

Les chinamperos tirent leur nom des « chinampas », les îles artificielles de jardins flottants sur lesquelles ils cultivent. Ce sont les Aztèques qui ont découvert qu’en déposant de la boue, des plantes et des branches sur le lit des lacs peu profonds, ils pouvaient créer des parcelles de terre très fertiles.

Pendant des centaines d’années, les chinampas ont assuré la subsistance de communautés agricoles, mais la crise climatique, le manque d’enthousiasme des jeunes pour l’agriculture et les besoins énormes et croissants en eau de la métropole pourraient se conjuguer pour mettre en péril ce mode de vie ancestral.

Une équipe de l’Université des Nations Unies a rencontré les agriculteurs de Xochimilco avant la publication du rapport « Interconnection des risques catastrophiques 2025 : tourner une nouvelle page », qui montre comment les catastrophes sont liées les unes aux autres et aux comportements humains.

Ils ont discuté de l’histoire de la communauté de Xochimilco et de la manière dont leur mode de vie peut être préservé pour les générations futures.

Lauro Rivera, 72 ans, apiculteur :

© UNU-EHS/Rodrigo Jardón Gal

Lauro Rivera, 72 ans, apiculteur .

« Je suis né et j’ai grandi à Xochimilco, un endroit qui existe grâce au travail acharné de nos ancêtres. Ils ont construit les chinampas en superposant des branches, des feuilles et de la boue riche provenant du fond de la lagune. Pour les ancrer, ils ont planté des ahuejote (saules de Bonpland) à chaque coin. Au fil du temps, ces efforts ont permis de créer le vaste réseau de canaux et de chinampas qui existe encore aujourd’hui. Il y a près de 180 kilomètres de canaux entourés de chinampas ».

Samuel Luna, maraîcher de 67 ans :

Samuel Luna, maraîcher de 67 ans.

© UNU-EHS/Rodrigo Jardón Gal

Samuel Luna, maraîcher de 67 ans.

« Ce savoir est…

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Auteur: Nations Unies FR