Les créateurs de mode d’Afrique de l’Ouest sont des leaders mondiaux en matière de production de vêtements durables

Toutes les deux semaines, les marques mondiales de la mode rapide produisent en masse leurs dernières créations vestimentaires, proposant des vêtements destinés à être vendus dans le monde entier. De plus en plus de critiques s’élèvent pour dire qu’il est socialement irresponsable de produire si souvent de si gros volumes de vêtements. Cela entraîne des surplus et des déchets qui pèsent lourdement sur l’environnement. De plus, en exigeant si souvent de nouveaux styles, on étouffe la créativité des stylistes dans une industrie qui se nourrit de cette créativité.



La mode durable signifie que les vêtements sont produits et consommés de manière socialement responsable. Mais le débat sur la mode durable s’est surtout concentré sur les industries de la mode occidentales et asiatiques. L’Afrique est relégué au rôle de décharge décharge pour les tonnes de vêtements jetables et de seconde main produits par les marques de mode rapide. Mon étude comble cette lacune en montrant comment les créateurs de mode d’Afrique de l’Ouest produisent leur travail.

Les vêtements prêt-à-porter sont produits en masse par les maisons de couture – contrairement à la haute couture qui confectionne des vêtements sur mesure. Les créateurs de mode d’Afrique de l’Ouest produisent ce que j’ai appelé du prêt-à-porter sur mesure – un modèle de prêt-à-porter en édition limitée qui crée les dernières tendances en quantités bien définies.

Il s’agit d’un modèle de mode durable qui laisse plus de place à la créativité et à l’innovation et qui utilise des méthodes de lavage respectueuses de l’environnement pour garantir la durabilité des vêtements.

Prêt-à-porter personnalisé

La mode africaine a atteint une reconnaissance mondiale grâce à la créativité des acteurs d’aujourd’hui. Toutefois, on sait très peu de choses sur la manière dont la stratégie de production qu’ils utilisent contribue à une mode durable.

Les…

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Auteur: Adwoa Owusuaa Bobie, Research Fellow, Center for Cultural and African Studies, Kwame Nkrumah University of Science and Technology (KNUST)