Surprises par la crue d’une rivière ou piégées dans l’effondrement de leur maison, des familles ont péri dans le déluge soudain. Les autorités pakistanaises ont annoncé le 2 juillet la mort de 64 personnes en l’espace d’une semaine de mousson. Près de la moitié des victimes étaient des enfants.
Dans le Pendjab, province la plus peuplée du pays, qui abrite près de 130 millions d’habitants, 21 personnes ont été tuées, dont 11 enfants. Et ce, alors que ce territoire situé à la frontière indienne a récemment été le théâtre d’affrontements militaires entre les deux pays. Au total, l’Autorité de gestion des catastrophes a dénombré 117 blessés. Les météorologistes assurent que les risques de pluies abondantes demeurent élevés au moins jusqu’au 5 juillet.
En mai, une trentaine de Pakistanais avaient perdu la vie dans de violentes tempêtes. Le pays aux 255 millions d’habitants est l’un des plus vulnérables au changement climatique. Si la mousson est vitale pour des millions d’agriculteurs, ses répercussions peuvent être terribles : en 2022, 1 700 personnes avaient ainsi été tuées dans des inondations historiques. Un cauchemar, à nouveau réveillé aujourd’hui.
Après cet article
Conflit Inde-Pakistan : l’eau utilisée comme arme de guerre
legende
Auteur: