L’écologie est profondément politique, n’en déplaise à Hugo Clément. Celui qui assure faire du « journalisme d’enquête, pas d’opinion », refuse pourtant d’assumer la dimension politique de ses prises de position, y compris dans un contexte d’extrême-droitisation de la société. Qu’est-ce que ses prises de position veulent en réalité dire de notre démocratie et de l’écologie ?
Tout démarre le 10 juillet 2024, lorsque Hugo Clément décide de partager publiquement son analyse des résultats des élections législatives. Un texte long de quelques paragraphes, divisé en 5 points, publié sur sa page Facebook.
Il y explique, à juste titre, que le Rassemblement National (RN) ressort parmi les gagnants de ces élections, sans pour autant en éluder les causes politiques et médiatiques, sans s’inquiéter de la diffusion de la haine des autres. Le second enseignement, d’après Hugo Clément, est celui de l’illégitimité à gouverner du Nouveau Front Populaire (NFP), qui n’aurait pas assez de députés pour appliquer son programme.
Cette analyse politique, basée uniquement sur des résultats électoraux, masque, en réalité, des enjeux démocratiques cruciaux.
Le terme de « démocratie » galvaudé
Dans chaque camp politique et dans de nombreuses analyses politiques, la « démocratie » est invoquée pour évaluer la légitimité ou non d’un parti de gouverner. Il est temps de faire un point sur ce qu’est vraiment la « démocratie », à l’heure où le fantasme médiatique se donne à cœur joie d’extrapoler chaque mouvement de Jean-Luc Mélenchon en pratique autoritaire.
Depuis un moment déjà, l’absence de démocratie est criante dans la démocratie représentative actuelle : thèmes et personnages politiques imposés dans l’espace public par les médias mainstream et les plus riches, limitation de l’offre électorale aux partis les plus puissants, taux d’abstention élevés, pouvoir des…
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Auteur: Mr M.