Au cours de la séance du jeudi 1 octobre, une proposition de loi en faveur du bien-être animal, portée par Cédric Villani (Écologie Démocratie Solidarité, EDS), a été débattue en commission à l’Assemblée nationale. Une partie des mesures proposées par cette loi avaient déjà fait l’objet d’une annonce par Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, le 29 septembre. Mais d’autres, comme l’interdiction de certaines formes de chasses jugées « cruelles » — comme la chasse à courre — et la fin progressive des élevages intensifs et en cages, étaient toujours sujettes à débat. La commission des Affaires économiques a décidé de supprimer ces articles de la proposition de loi. Un résultat que regrette Cédric Villani, qui portait la proposition.
Je regrette la suppression complète de l’article interdisant les chasses les plus cruelles. Il ne s’agissait pas d’interdire la #chasse en tant que telle, mais certaines pratiques archaïques en contradiction avec nos valeurs et nos connaissances actuelles. #PPLAnimaux pic.twitter.com/Pnoaxwh1iV
— Cédric Villani (@VillaniCedric) October 1, 2020
Désormais, seul le référendum pour les animaux, signé par près de 790.000 personnes, porte encore ces deux propositions.
- Photo : chiens d’un équipage de chasse à courre, le 26 septembre 2020, à Compiègne (Oise). © Quentin Zinzius/Reporterre
Auteur : Reporterre
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