Les droits de l'homme riche et capricieux

Karl Marx : « On fait une distinction entre les “droits de l’homme” et les “droits du citoyen”. Quel est cet “homme” distinct du citoyen ? Personne d’autre que le membre de la société bourgeoise. (…) “Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie” (Constitution de 1793, article 16). Le droit de propriété est donc le droit de jouir de sa fortune et d’en disposer “à son gré”, sans se soucier des autres hommes, indépendamment de la société ; c’est le droit de l’égoïsme. C’est cette liberté individuelle, avec son application, qui forme la base de la société bourgeoise. Elle fait voir à chaque homme, dans un autre homme, non pas la réalisation, mais plutôt la limitation de sa liberté. Elle proclame avant tout le droit “de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie” (…). Aucun des prétendus droits de l’homme ne dépasse donc l’homme égoïste, l’homme en tant que membre de la société bourgeoise, c’est-à-dire un individu séparé de la communauté, replié sur lui-même, uniquement préoccupé de son intérêt personnel et obéissant à son arbitraire privé ».

Exemple : le roi Charles III exige que ses valets repassent ses lacets et étendent 2 cm de dentifrice sur sa brosse à dents. Authentique, hélas !

Théophraste R. Chanteur de « Ah ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, ah ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra ».

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Auteur: Le grand soir