Les élus vont-ils lancer en force le chantier du L.I.E.N. pourtant bloqué par les études ?

Toute l’étude doit être reprise, sur les conséquences destructrices du nouvel axe routier du nord de Montpellier. Mais à Saint-Gély-du-Fesc, le chantier se met déjà en place. Et les opposants en action.

Une vingtaine d’algeco de chantier viennent d’être empilés à un jet de caillou du grand rond-point d’entrée de Saint-Gély-du-Fesc sur la route de Ganges. Des engins sont parqués guère loin. Des buttoirs de béton disséminés ici et là. De quoi tout cela est-il le signe ? De la transformation de ce simple giratoire en un échangeur comportant cinq ouvrages d’art, pour amorcer le déroulé sur le barreau manquant du L.I.E.N., sept kilomètres en direction du carrefour de Bel-air, à fond les garrigues, sur les communes de Grabels et Combaillaux. Parallèlement, l’actuel contournement de Saint-Gély serait porté à deux fois deux voies, façon autoroute.

L’enjeu est stratégique. C’est là que les opposants à ce projet de Liaison intercommunale d’évitement nord de Montpellier, ont marqué les trois coups des mobilisations de rentrée, ce matin du samedi 9 décembre. Retour aux choses sérieuses, après que les campagnes de presse aient insisté, en fin d’été, sur un incident fait-diversier, doublé d’humeurs de voisinage en marge de la ZAD, ou secoué l’arbre généalogique d’une simple militante ; cela alors que le Préfet Moutouh claque des bottes et du menton (son unique réponse à rebours de toutes les préocccupations de l’époque – violences faites aux femmes pourtant cause nationale, destruction des abris des plus démunis, rafles anti-migrants pendant que Macron fait risette à la jeunesse africaine, et autres restrictions du droit de manifester, sur des parcours que personne heureusement ne se soucie de respecter, jusqu’au ridicule).

A l’appel de SOS Oulala (la lutte anti-LIEN), et de l’arc des activistes du climat (Alternatiba-ANV, Extinction Rebellion, GreenPeace, France Nature Environnement) la cinquantaine de manifestants réunis étaient d’autant remontés qu’un autre élément récent serait de nature à les emplir d’espoir, au contraire. Aux mêmes dates, en effet, a été connu l’Avis rendu par la Mission régionale d’autorité environnementale. Il faut être précis à cet égard. Un peu d’histoire : en 2018, le Préfet de région, lui-même en position d’autorité environnementale (via ses services), signait la Déclaration d’Utilité Publique, valant feu vert pour ce chantier.

Oui mais voilà. Les recours alors interjetés par la commune de…

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Auteur: Le Poing