Les Etats-Unis supplient la Chine de lever les sanctions à son encontre — Dmitry KOSYREV

L’ambassadeur des EU à Pékin, Nicholas Burns, a engagé une correspondance sur Twitter avec les autorités et le public chinois. Mr Burns est un diplomate expérimenté et se comporte décemment, ce qui laisse penser que, dans ce cas, les EU ont vraiment besoin de la levée d’une seule mais importante sanction chinoise parmi celles qui lui ont été imposées après la provocation taïwanaise par la présidente du Parlement, Nancy Pelosi.

Nous avons récemment abordé ce sujet – littéralement : « Les États-Unis se sont moqués de certaines de ces sanctions et se sont attardés sur d’autres, mais une seule d’entre elles a déclenché le couinement classique de tous les démocrates, pour des raisons morales. Il s’agit de celle qui mettait fin à la coopération entre les deux pays pour prévenir le trafic de drogue ».

Certes, il y a le problème de la drogue, mais la fin du « dialogue sur le climat » est l’une de ces sanctions qui ont d’abord laissé les Etasuniens très perplexes, mais maintenant, ils commencent à en voir la portée et commencent à réagir et à demander sa suppression. Et c’est une superbe histoire, parce que l’agenda climatique lui-même est une merveille en termes d’arnaque. Cela se résume à la folle idée de mettre littéralement le monde entier sur la voie des « technologies à haut rendement énergétique » en supprimant le pétrole, le gaz, le charbon et la vie normale en général. La raison en était que les États-Unis pensaient que le lobby qui pousse ces technologies incroyablement coûteuses est d’abord et avant tout un lobby étasunien. Autrement dit, l’agenda climatique est un moyen d’imposer au monde une nouvelle ère économique dans laquelle les États-Unis occupent une position de monopole.

La diplomatie chinoise a une particularité : les Chinois préfèrent généralement ne pas faire de scandale et considèrent le compromis comme un mérite plutôt que comme une défaite. Et ces dernières années, il y a eu de nombreux cas où Pékin a observé une autre escroquerie mondiale étasunienne et a décidé de ne pas la considérer comme telle, mais de l’approuver du bout des lèvres. Mais en même temps, elle a intégré ses propres intérêts, ceux de la Chine, dans tel ou tel programme, le modifiant parfois de manière très importante.

Au départ, les Chinois se sont donc montrés assez calmes à l’égard de l’agenda climatique et autres conneries vertes : voulez-vous vraiment vendre au monde entier de nouvelles technologies dont personne ne voudrait pour rien…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Dmitry KOSYREV Le grand soir