Les banques et l’industrie fossile, une grande histoire d’amour
Le climat fait banqueroute
BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et Banque Populaire Caisse d’Épargne (BPCE) figurent parmi les plus gros financeurs du développement du pétrole et du gaz. À contre-courant des recommandations des scientifiques du GIEC et de l’Agence internationale de l’énergie (pour qui plus aucun nouveau projet d’énergies fossiles ne doit être développé si l’on veut limiter l’emballement des dérèglements climatiques), ces quatre grandes banques françaises ont accordé, entre 2021 et 2023, 67 milliards de dollars au développement de nouveaux projets d’énergies fossiles.
À elles seules, BNP, Crédit Agricole et Société Générale génèrent plus d’un tiers des financements de Total !
En clair, les bombes climatiques sont amorcées avec un soutien financier clé des grandes banques françaises.
Publication
Les droits humains, simple variable d’ajustement
Parce que le mépris de l’environnement et les violations des droits humains vont de pair, les projets d’énergies fossiles (souvent opérés par des entreprises occidentales pour exploiter les ressources situées dans des pays du Sud) sont associés à des pratiques néocoloniales et indignes. Au programme : accaparement des terres agricoles, privation des moyens de subsistance, insécurité croissante, intimidations et répression des opposant·es aux projets… C’est ainsi que Total se rend coupable de graves violations des droits humains au Mozambique, où elle est soutenue par Crédit Agricole et Société Générale pour développer un méga-projet gazier aux dépens des communautés et des écosystèmes.
BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et Banque Populaire Caisse d’Épargne ont également parmi leurs clients des entreprises impliquées dans la colonisation israélienne illégale en Palestine.
Le monde que nous propose l’industrie…
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Auteur: Julia Orain