Les festivals, un des enjeux pour le mouvement d’occupation ?

La criée hebdomadaire des lieux culturels occupés s’est tenue devant le théâtre d’Ô ce vendredi car c’est le lieu du premier festival qui devrait avoir lieu dans le cadre de la réouverture de la Culture.

Donc les festivals vont reprendre ? Et tout semble se passer comme si rien ne s’était passé !

Aucune nouvelles du côté du gouvernement sur les revendications affirmées et défendues avec opiniâtreté par le mouvement d’occupation depuis le premier jour, et depuis le 12 Mars à Montpellier où sont occupés le Centre Chorégraphique National, le théâtre des 13 Vents et le théâtre de la Plume ainsi que l’école des Beaux-arts. La surdité du gouvernement sur le retrait de la réforme de l’assurance chômage et ensuite sur la question du statut de l’intermittence est totale. Comme à son habitude c’est la stratégie de la division des intermittents qui prévaut.

Le secteur de l’audiovisuel a pu travailler malgré la pandémie donc ils pourront faire leur statut, quant aux autres c’est un scénario pandémique ! Il y a ceux et celles qui auront leurs heures, celles et ceux qui ont fait au moins 388 heures et pourront bénéficier d’un dispositif préexistant leur permettant de prolonger leur statut de six à huit mois. Ce dispositif  pouvait précédemment être utilisé une seule fois dans sa carrière d’intermittent(e) et son utilisation ne compterait pas cette fois ci. Et enfin il y a les mauvais(e)s élèves qui sont en dessous du nombre d’heures et qui n’auront rien, resteront sur le carreau avec en prime les sanctions de la nouvelle réforme de l’assurance chômage applicable au 1er Juillet….

Comme on peut le constater en écoutant la dernière déclaration de Roselyne Bachelot retransmise à la Criée «  malgré ce que j’entends tout le monde n’est pas au pain sec, il y a beaucoup de tartines beurrées et même des deux côtés ! » Le mépris est comme le virus, il n’a pas de frontière !

Le Plan de relance géré par la DRAC Occitanie est très peu accessible aux compagnies de la région,  les conditions sont drastiques pour pouvoir être éligible et présenter un projet artistique, c’est la seule façon de trier les dossiers vu les enveloppes financières accordées.

Devant ce scénario peu optimiste comment réagit le mouvement d’occupation qui tient mordicus au retrait de la réforme de l’assurance chômage ? Déterminés ! Pas de Culture sans droits sociaux !

Aujourd’hui le mouvement d’occupation tient, il n’y a pas de défections, de…

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Auteur: Le Poing