Les hirondelles sont des alliées indispensables pour lutter contre la prolifération des moustiques tigres

Qu’il s’agisse de libre échange, d’artificialisation des sols, d’utilisation de pesticides à outrance, tous ont un impact néfaste sur l’écosystème et par conséquent, sur l’être humain. Ces fléaux ont pour seul maître : le capitalisme libéral. Son libre échange favorise l’importation de moustiques, vecteurs de virus mortels et son agriculture intensive décime un de nos alliés le plus précieux : les hirondelles. Face à leur disparition, des initiatives essaiment partout en France pour favoriser leur retour.

Quand on parle de libre échange, l’idée première que l’on s’en fait est la circulation des biens et des personnes à travers la planète. Mais si l’on observe les circuits au microscope, un être d’un tout autre genre a prospéré grâce à cette gigantesque toile d’araignée : le moustique tigre.

De son nom scientifique Aedes albopictus, le moustique tigre est un insecte noir aux marques argentées et mesure environ 5mm. On le distingue par sa ligne longitudinale d’écailles blanches au centre de son thorax, visible à l’œil nu.

Originaire d’Asie du sud-est, on l’a observé pour la première fois à Calcutta (Inde) en 1984. Actuellement, on recense sa présence dans 100 pays sur les 5 continents. Il fait partie des espèces les plus invasives au monde.

Pour cause, il a une capacité d’adaptation lui permettant de survivre à des environnements qui ne lui sont pas favorables. Les femelles peuvent se mettre en hibernation, sans repas de sang pendant les périodes froides ou trop sèches.

Ainsi, si le réchauffement climatique ne participe pas de façon primordiale à l’expansion de cet animal, le libre-échange, lui, oui.

Le moustique tigre a été aperçu en Europe pour la première fois en 2004, à Menton dans les Alpes-Maritimes.

Les scientifiques se sont rendus compte qu’il était arrivé via le commerce international de pneus d’occasions. En effet, les femelles pondent leurs œufs à l’intérieur. Les larves étant résistantes au manque d’eau et ralentissant leur métabolisme en cas de conditions environnementales défavorables, elles endurent de longs trajets maritimes.

De la sorte, elles se propagent à travers le monde entier. En France, le moustique tigre se diffuse via les autoroutes en s’introduisant dans les véhicules et en envahissant les aires de repos.

S’il s’agissait d’une autre espèce, sa prolifération ne serait pas si inquiétante. Se faire piquer par un moustique est l’une des contreparties de l’été….

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Auteur: Liza Tourman