Macron aura tout fait pour tirer parti jusqu’au bout des Jeux Olympiques, se montrant aussi souvent que possible auprès des athlètes. Sous prétexte d’assurer le bon déroulement des Jeux, les ministres « démissionnaires » ont pu parader dans les médias comme si de rien n’était. Mais une fois la prétendue « parenthèse enchantée des JO » refermée, la question de la nomination d’un nouveau Premier ministre va revenir au premier plan et agiter à nouveau le monde politicien.
Le nouveau chef de gouvernement sera-t-il issu du Nouveau Front populaire ? Ou bien s’appuiera-t-il sur une coalition des députés macronistes et de la droite ? Quelle que soit la combinaison qui sortira de cette tambouille politicienne, le prochain Premier ministre se soumettra, comme tous ceux qui l’ont précédé, aux exigences de la minorité de riches bourgeois qui dominent l’économie, les Arnault, Dassault, Bolloré et autres Peugeot.
Les travailleurs continueront d’être confrontés aux salaires insuffisants pour finir le mois, au chômage, aux emplois précaires et aux licenciements, comme chez Valeo et dans bien d’autres entreprises qui ne font pas la Une des médias. Pour permettre aux plus grands groupes capitalistes d’augmenter leurs profits, le futur gouvernement n’hésitera pas non plus à sacrifier les commerçants, les artisans et les petits agriculteurs, que l’aggravation de la crise menace d’acculer à la faillite.
Avec l’aide des gouvernements à son service, une minorité de parasites peut ainsi accumuler année après année des fortunes de plus en plus faramineuses. Extorqués au prix d’une aggravation de l’exploitation et en précipitant dans la pauvreté une partie de la population, ces milliards servent à préparer de nouvelles catastrophes.
Irresponsable et préoccupée exclusivement d’obtenir des gains les plus rapides possible, la classe capitaliste préfère se tourner vers la finance et la spéculation, source des…
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