- Reportage à Saint-Denis, Dugny et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)
« Les JO pour Paris, les dégâts pour la Seine-Saint-Denis » : dans le 93, la colère gronde contre les Jeux olympiques 2024, jugés insoutenables sur le plan écologique. Mardi 17 novembre, près de trente collectifs et cent cinquante personnes ont organisé un Toxic Tour pour dénoncer « l’héritage local empoisonné » que va laisser la compétition. « L’organisation des JO a été accompagnée d’un assouplissement des règles d’urbanisme, explique à Reporterre l’architecte Ivan Fouquet. Ces dérogations ouvrent la voie à des projets d’aménagement d’envergure. C’est une aubaine pour l’accélération du Grand Paris. »
Mardi 17 novembre, près de trente collectifs et cent cinquante personnes ont organisé un Toxic Tour pour dénoncer « l’héritage local empoisonné » que va laisser la compétition.
« Ces investissements gigantesques, dont se vantent les promoteurs des JO, cachent une longue liste de destructions, de pollutions, d’expulsions et de spéculation », expliquent les collectifs, qui regrettent aussi « l’absence totale de démocratie dans les processus de transformation urbaine ». Ils se mobiliseront de nouveau dimanche 13 décembre, à l’Aire des vents, à Dugny, un espace vert menacé par la construction du Village des médias.
À trois ans et demi des Jeux olympiques, Reporterre vous emmène à Dugny, mais aussi à Saint-Denis et à Aubervilliers, où trois projets d’aménagement sont accélérés par la grande messe du sport.
L’Aire des vents, à Dugny, balafrée pour accueillir des journalistes ?
Isayann, Kylian, Elvis et Brayan : « Dites bien qu’il ne faut pas couper nos arbres »
En cette journée de décembre, des risées de vent glacé soufflent sur les chemins bitumés de l’Aire des vents du parc Georges-Valbon, à Dugny. Les cèdres dansent au rythme des bourrasques, que de rares promeneurs et…
Auteur: Alexandre-Reza Kokabi (Reporterre) Reporterre
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