Les JO de Paris 2024, vitrine pour le transport fluvial

Faire de la Seine le cœur battant des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. C’est la volonté du comité d’organisation, un parti pris qui n’est pas sans donner du fil à retordre à Haropa (acronyme tiré des trois villes Le Havre, Rouen, et Paris), le gestionnaire de l’infrastructure portuaire, qui tenait une conférence de presse dans la capitale lundi 29 janvier.

Le casse-tête a commencé par la construction du village olympique, à Saint-Denis, au bord du fleuve mais aussi sur l’Île-Saint-Denis. Ce choix, de facto, inscrit un bras de Seine, celui emprunté jusqu’ici par les bateaux, au beau milieu du site. Et pour éviter de devoir interrompre le trafic, il a fallu remettre en service la navigation sur un bras secondaire.

De courtes interruptions de trafic lors des épreuves de natation

Il ne sera pas possible, en revanche, de maintenir le trafic à l’approche de la cérémonie d’ouverture, programmée le 26 juillet à même la Seine. Dès le 19 juillet et jusqu’au 27, la circulation fluviale sera interdite dans Paris, pour des raisons qui tiennent entre autres à la sécurité.

Interruption aussi, a minima, lors des épreuves de natation et du volet nage du triathlon, sur 10 kilomètres, au départ du pont Alexandre-III. Les organisateurs, en revanche, disposeront d’une fenêtre de tir étroite pour l’installation des infrastructures, la compétition elle-même et le démontage (de 2 heures du matin à 13 heures pour les JO, de 2 heures du matin à 14 heures pour les Jeux paralympiques).

L’inquiétude des céréaliers

Alors que les céréaliers, qui font transiter chaque été par la Seine 800 000 tonnes de leurs productions vers Le Havre, ont exprimé leur inquiétude, Haropa estime avoir obtenu des autorités la garantie que les perturbations de trafic seraient réduites à leur strict minimum. Et qu’au total elles seront largement contrebalancées par le formidable « coup de projecteur » que ces…

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Auteur: Denis Peiron