La réputation des limaces à la vie dure. Assimilée à la dévastation du jardin et souvent considérée comme « nuisible », la question revient souvent : Comment se débarrasser de ces gastéropodes qui ruinent le potager ? Bière, ail, produits chimiques, tous les moyens sont bons pour sauver ses cultures. Et pourtant, les limaces jouent un rôle capital dans la santé des sols.
Petites ou grandes – leur taille varie entre 1 et 30 cm – oranges, blanches, noire, grises ou brunes, des forêts tropicales aux îles subantarctiques, la limace peut être rencontrée dans un très grand nombre d’écosystèmes de la planète.
Alors qu’elle est la plupart du temps associée à l’idée de « nuisible » dont la présence ruine les potagers, bien des efforts sont déployés pour les éloigner des plantations, voire les tuer. C’est oublier que leur prolifération est un signe de déséquilibre de l’écosystème jardin, dont la santé peut être améliorée sans recourir au massacre de nos amies rampantes. Carnage qui, en fait, nuit à la cause.
Adeptes d’humidité et de plantes
Familière à ceux qui ont la possibilité de côtoyer la nature, elle inspire plus souvent le dégoût que l’admiration. Pourtant, comme pour toutes les espèces, il suffit de la regarder d’un peu plus près et d’en savoir un peu plus pour être subjugué par ces animaux dont la belle étrangeté apparaît avec l’intérêt.
Avec son corps dépourvu de squelette, elle ne se déplace que très peu – 5 mètres par nuit environ – dans les milieux humides qu’elle affectionne. Très sensible aux températures, elle est plus active au printemps et à l’automne, et se réfugie sous terre dès que le froid devient trop intense (au-dessous de 5 °C) ou encore lorsqu’il fait trop sec. Pour s’orienter, elle agite ses quatres…
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Auteur: Mr M.