Sobriété, on n’a jamais autant entendu ce mot que depuis le mois de septembre. Si les scientifiques préconisent cette sobriété depuis des années et que le dernier rapport du GIEC y a consacré pour la première fois un chapitre entier, en pleine crise énergétique, le gouvernement s’est bien vu obligé de s’y mettre. « La sobriété s’est imposée comme une nécessité » voilà ce qu’a annoncé Elisabeth Borne, la Première ministre.
Et c’est peut être là tout le problème, la sobriété était déjà nécessaire avant face à l’urgence écologique au delà de la crise énergétique actuelle. Et si elle avait été mise en place plus tôt, la situation ne serait sûrement pas la même aujourd’hui…
Face à un risque inédit de pénuries d’électricité et de gaz durant l’hiver, le gouvernement a donc établi un plan de sobriété énergétique dans un esprit de sobriété volontaire. Présenté le 6 octobre, le plan a pour objectif de faire baisser en deux ans la consommation totale d’énergie de 10 % par rapport à celle de 2019. Avec en ligne de mire, la neutralité carbone pour 2050. Un plan qui appelle à la mobilisation générale.
Mais ce plan de sobriété sera-t-il efficace pour passer l’hiver et éviter les coupures ? Permettra-t-il de réduire nos émissions et de faire face à l’urgence écologique tout en réduisant notre dépendance énergétique ? Et surtout la sobriété peut-elle être seulement énergétique ? Décryptage par Paloma Moritz
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Auteur: Blast info