Les militants écologistes montent un mur devant le ministère de la transition écologique

Le combat commence… ou continue ! Deux jours après l’élection présidentielle, c’est le moment de marquer le coup. Les activistes sont arrivés tôt dans la matinée du mardi 26 avril pour ériger un mur devant le ministère de la transition écologique, symbole de l’inaction climatique. Une opération qui a marqué le début d’une journée de mobilisation partout en France intitulée « Retour sur terres ». Au total, plus de 30 actions ont eu lieu, organisées par 80 collectifs en lutte contre les projets injustes et polluants et par une dizaine d’organisations nationales dont ATTAC, l’Union syndicale Solidaires, ou les Amis de la Terre. Un article de Florian Grenon.

Il est 6h précise quand des militants écologistes issus de différents mouvements débarquent devant le ministère de la transition écologique. Des parpaings sont sortis du camion stationné devant la grande porte qui marque l’entrée de l’institution. Les activistes viennent les empiler les uns sur les autres. Le mur est formé. Une bombe de peinture est utilisée pour écrire le message : « Ministère fermé, reprenons les terres. »

Un fourgon de police se distingue déjà à une cinquantaine de mètres. Les militants ont terminé, ils quittent les lieux en courant. Quelques minutes plus tard des dizaines de policiers sont sur place et vérifient les identités des anonymes et journalistes qui prennent des photos du mur. 

« Cette action a pour but de dire au gouvernement que nous sommes déjà déçus », développe la militante Elicha, avant même que ce nouveau quinquennat ne commence.

Crédit photo : Florian Grenon pour La Relève et La Peste

Des actions locales partout en France 

Cette action coup de poing devant le ministère de la transition écologique n’était qu’un prémice. En ce 26 avril, les organisations et collectifs écologistes ont uni leur force pour intervenir sur la totalité du territoire. Au total, plus d’une trentaine d’actions ont eu lieu. Une « coalition » qui permet de « faire du bruit ». 

A Saclay, une marche funèbre a eu lieu à 10h contre la « scène de crime » des chantiers du Grand Paris et des Jeux Olympiques 2024. Étaient au rendez-vous la Coordination des Luttes Locales d’Ile-de-France, le Collectif Contre la Ligne 18 ou encore la JAD d’Aubervilliers. Un « écocide massif » est en cours sur les lieux, entre la construction du campus universitaire Paris Saclay, d’un hôpital « high-tech”, d’un lycée d’élite, de méga centres sportifs et d’une station…

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Auteur: La Relève et La Peste