Les neuf nouvelles réjouissantes de l'écologie en 2022

Guerre, incendie, sécheresse… 2022 ne nous aura rien épargné. Au milieu du marasme politique et du chaos climatique, l’écologie a pourtant marqué des points. Des luttes victorieuses, des mesures ambitieuses, un renouveau militant… Pour finir l’année en beauté, Reporterre vous détaille neuf bonnes nouvelles, à glisser sous le sapin.

1 — Les Jardins d’Aubervilliers sauvés

Des courgettes plutôt que des athlètes. La nouvelle est tombée le 14 mars : la ville d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, a renoncé à construire l’extension de la piscine, censée servir de lieu d’entraînement pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Un projet vivement contesté, car censé être construit sur dix-neuf parcelles de jardins. Soit 4 000 m2 de végétation, écrin de verdure dans cette zone très urbanisée.

C’est le fruit d’une lutte de deux ans menée avec détermination par les habitants et usagers des potagers. Les jardins ont été occupés — puis expulsés —, le chantier bloqué, des recours déposés devant la justice. Finalement, début mars, la cour d’appel a suspendu les travaux. Trop tard pour les terres, saccagées par les pelleteuses. Mais la mairie s’est engagée à les « remettre en état ».

Cet automne, nouveau succès juridique : les huit militants accusés d’entrave à travaux publics ont été relaxés.

2 — Les luttes s’organisent

L’union fait la force. Et les groupes en lutte l’ont compris. En 2022, les rencontres nationales, coordinations et autres convergences se sont multipliées. C’est notamment l’objectif de Terre de luttes, une association lancée pour créer des synergies entre collectifs. « Il faut faire en sorte que ces luttes ne soient pas isolées au niveau local, car quasiment toutes se heurtent à des politiques et à des enjeux nationaux », nous expliquait Victor Vauquois.

Message reçu. Dès mars, plus de quarante organisations ont participé à la Rencontre nationale des luttes forestières dans les Hautes-Pyrénées. L’enjeu : s’organiser pour lutter contre l’industrialisation des forêts. Puis en avril, les premières Assises nationales des jardins populaires en lutte se sont tenues à Besançon. En mai, des dizaines de collectifs se sont réunis à Montpellier pour poser les bases d’une coalition contre les projets routiers. Cet été, les retrouvailles ont eu lieu à Notre-Dame-des-Landes. Enfin, en octobre, celles et ceux s’opposant aux fermes-usines se sont retrouvés en Bretagne.

Outre ces temps de réunion, des liens se sont tissés lors…

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Auteur: Lorène Lavocat Reporterre