Les origines de la colère de l'ours… — Jimmy DALLEEDOO

1— L’Euro-Maïdan fasciste

Nous sommes le 9 février 2014 sur la place Maïdan à Kiev. Des drapeaux noirs et rouges dansent comme des reptiles putrides : ce sont les milices néonazies Pravy Sektor et Svoboda. Elles s’appellent le parti social nationaliste d’Ukraine (référence au NSDAP d’Adolf Hitler) : ils sont antisémites, anti-Russes. Ces reptiles putrides amorcent la rébellion de Maïdan. Ces reptiles déversent leur venin en distribuant des exemplaires de Mein Kampf et la place Maïdan s’en réjouit. Le dirigeant de Svoboda, Oleg Tyahnybok, reçoit les dirigeants politiques du monde occidental se précipitant à Kiev pour apporter leur soutien à ces formations politiques néonazies.

Se succèdent : Laurent Fabius qui est alors le ministre des Affaires étrangères pour la France ; Catherine Ashton qui est la chef de la diplomatie de l’Union européenne ; John McCain qui est sénateur des EU ou encore Victoria Nuland qui est la sous-secrétaire d’État de l’administration Obama. Barack Obama avait d’ores et déjà oublié les destins brisés des Afro-Américains sur l’autel idéologique fasciste du type KKK. Il s’agit d’une idéologie néfaste à l’humanité, prenant des formes sociales différentes selon les séquences historiques au cours desquelles les forces du capital l’appellent au secours. La goinfrerie du capitalisme de monopole, de l’impérialisme, n’est pas ouverte à ce type de détails sans intérêt.

La crise de l’euromaïdan a commencé au niveau national en novembre 2013 : l’Ukraine est en cessation de paiement. Deux solutions se présentent pour l’Ukraine : intégrer l’Union européenne ou intégrer l’Union Eurasiatique. Les Ukrainiens étaient divisés entre les pro-occidentaux (proches de l’Europe, notamment de la Pologne) et les pro-Russes. L’URSS n’existe plus, mais la contradiction entre l’Est et l’Ouest n’a jamais été résorbée : la bataille entre les reptiles et l’Ours n’a jamais cessé. Les reptiles continuent de se mouvoir, tandis que l’Ours est à l’affût. Viktor Ianoukovitch atterrit donc à Bruxelles, ensuite à Moscou.

L’Union européenne proposera au gouvernement ukrainien de l’époque quelques dizaines de millions d’euros, alors que la Russie lui proposera quinze milliards de dollars, s’ajoutant à des ristournes non négligeables sur le prix du gaz. Le choix est logique. Viktor Ianoukovitch décide donc d’annuler les accords avec l’UE pour se tourner très justement vers la Russie. Les reptiles possèdent un sang-froid,…

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Auteur: Jimmy DALLEEDOO Le grand soir