La semaine dernière, Emmanuel Macron passait en revue lors d’une conférence de presse, les grands axes de la deuxième moitié de son quinquennat, et fixait le cap pour son nouveau gouvernement. Il annonce alors un « grand plan » de lutte contre l’infertilité pour « permettre un réarmement démographique.
Si cette expression de « réarmement démographique », qui empreinte au champ lexical de la guerre et fait écho à une traditionnelle obsession de l’extrême droite pour la natalité -comme le souligne la journaliste Salomé Saqué, est profondément inquiétante; la chute spectaculaire de la fertilité n’en demeure pas moins une question essentielle.
La chute de la fertilité en France
L’exécutif prévoit de construire sa stratégie de lutte contre l’infertilité sur les bases du Rapport sur les causes d’infertilité du Professeur Hamamah et de Madame Berlioux. Ce document rappelle qu’en moyenne un couple sur quatre rencontre des difficultés à devenir parents en France, et que le taux de fécondité de la population diminue chaque année.
En cause, le recul de l’âge de la maternité, mais également de nombreux facteurs environnementaux.
Les perturbateurs endocriniens (PE), plus particulièrement, représentent une menace pour notre fertilité.
Perturbateur endocri-quoi ?
Le système endocrinien (hormonal) est constitué de glandes (ex : thyroïde, ovaires, testicules, hypothalamus, etc.) qui secrètent des hormones. Ces hormones interviennent dans des fonctions essentielles de l’organisme : reproduction, développement du fœtus et de l’enfant, métabolisme, régulation de la glycémie…
Les perturbateur endocrinien (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec ce système et sont susceptibles de brouiller des processus régulateurs et d’engendrer des effets fonctionnels qui se manifestent très longtemps après l’exposition.
Ces substances sont omniprésentes dans notre environnement…
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Auteur: celia