Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), les mutilations génitales féminines (MGF) se poursuivent dans le monde entier, en partie à cause de leur « nature clandestine », mais aussi d’une pratique consistant à franchir les frontières nationales.
« Les États du monde entier doivent veiller à adopter une approche globale concertée qui s’attaque aux causes profondes et aux conséquences des MGF, notamment en harmonisant leurs cadres juridiques et politiques et en veillant à leur mise en œuvre, s’ils veulent vraiment respecter leurs engagements de mettre fin à cette pratique préjudiciable partout dans le monde », a déclaré Volker Türk, Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.
S’appuyant sur des recherches documentaires approfondies et des contributions d’États et d’organisations de la société civile du monde entier, le rapport indique qu’environ 4,3 millions de filles risquaient de subir des mutilations génitales féminines en 2023.
Des hommes et des garçons se joignent à l’effort de plaidoyer contre les mutilations génitales féminines (MGF) en Ouganda.
Excision pendant les vacances
Les mutilations génitales féminines transfrontalières se produisent lorsque des filles ou des femmes d’un pays qui interdit les mutilations génitales féminines sont emmenées par-delà les frontières nationales dans des pays voisins qui n’ont pas interdit cette pratique préjudiciable ou qui ne font pas appliquer les lois pénales existantes.
Les mutilations génitales féminines sont souvent pratiquées pendant les vacances d’été de sorte que la cicatrisation puisse se faire avant la rentrée scolaire.
Il a en outre été signalé que des filles subissaient des mutilations génitales en Australie, au Canada, au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et aux…
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Auteur: Nations Unies FR